Autonomisation de la femme et lutte contre la pauvreté: quand les coopératives féminines du mgb s’imposent en Côte d’Ivoire

L’autonomisation de la femme et la lutte contre la pauvreté constituent une priorité majeure dans la dynamique du développement socioéconomique en Côte d’Ivoire en ce moment précis. Dans cette mouvance, plusieurs organismes nationaux et internationaux, des structures étatiques et des entités privées posent des actions contributives. Ainsi, des femmes des coopératives féminines du Marché de Gros de Bouaké interpellent à travers l’impact de leurs œuvres. Cet article vise à analyser le mécanisme de fonctionnement des coopératives féminines ainsi que les logiques qui sous-tendent leurs actions. Dans une approche qualitative s’appuyant sur l’approche biographique et l’analyse thématique du contenu, l’on a mobilisé le guide d’entretien et les récits de vie en plus de l’observation et des lectures pour la collecte des données. Les résultats de cette étude révèlent que les facteurs: âge, situation matrimoniale, niveau d’instruction et statut social des membres exercent une influence sur la performance des coopératives féminines. Par ailleurs le milieu social, le manque d’emploi, les besoins financiers et d’autres motivations personnelles conditionnent l’implication des actrices dans la pratique de l’activité commerciale.